Le FBI n'est pas obligé de révéler le secret autour du déverrouillage de l'iPhone de San Bernardino
Les trois médias américains Associated Press, Vice Media et USA Today, avaient en février dernier demandé à la justice américaine de statuer sur la divulgation ou non de la méthode utilisée par le FBI pour déverrouiller l’iPhone 5c de San Bernardino. Finalement la juge fédérale Tanya Chutkan a déclaré ce week-end que le FBI n’a pas à livrer plus de détails concernant la méthode ou les outils utilisés pour déverrouiller l’iPhone du tireur de l’attaque de San Bernardino.
Pour les trois médias impliqués, le public a le droit de savoir quelles dépenses ont été réalisées par le gouvernement dans cette affaire. Dans leur plainte, ils clamaient également que l’existence d’un défaut dans l’iPhone pouvait être un danger pour les utilisateurs.
Pour la juge fédérale, révéler le nom du vendeur de l’outil pourrait l’exposer à des cyberattaques contre lesquelles il ne pourrait probablement pas se défendre. Le nom de l’entreprise Cellebrite, qui a fait de l’analyse d’appareils son fonds de commerce a longtemps circulé sans jamais être confirmé.
Divulguer le coût de la transaction pourrait également conduire à fixer une sorte de prix de référence ce genre de technologie qui in fine permettrait aux hackers de déterminer si le FBI a les moyens d’utiliser ce genre d’outil à grande échelle. Pour rappel, l’ancien directeur du FBI avait laissé entendre que le Bureau avait dépensé pas moins d’un 1,3 million de dollars pour accéder aux données de l'appareil !
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